
Publié le
01
August
2022
10
minutes


Une landing page bien construite est un outil incroyablement efficace pour convertir (tester une idée, récolter des données ou juste vendre). Aujourd’hui, il est possible de la faire sans coder grâce à une flopée d’outils NoCode qui sont à ta disposition. 💪
Mais outre l’aspect technique du développement d’une landing page, facilité par les outils NoCode, une landing page est bien construite lorsqu’elle rassemble un savant mélange de ces 3 composants :
- Du design et/ou de l’ergonomie : il faut que ce soit dans les standards du moment, voire un effet waouh pour certains produits ou services
- Du copywriting (conception rédaction) efficace : les mots, en bon nombre, bien choisis, vont être la clef pour capter le peu de temps que le visiteur t’accorde à visiter ta page.
- Un objectif clair et mesurable qui te permettra de dire si oui ou non ton produit ou service a du sens pour la cible choisie.
La technique, c’est presque ce qu’il y a de plus facile pour une landing page maintenant…
Du coup, avant de donner des éléments pour construire une landing page qui convertit, passons par une petite définition et plantons cette page dans le décor du web en général. 👇
Qu'est-ce qu'une landing page ?
Une landing page, aka page d’atterrissage, est une page web (un site web avec une, seulement une, page web qui a pour objectif de convaincre les visiteurs à faire une action en particulier. Cette action peut être de nature très différente selon ton contexte, voici quelques exemples :
- Inciter le visiteur à acheter / s’abonner à un produit ou un service.
- S’inscrire dans une liste d’attente (préinscription).
- Télécharger une ressource (en échange d’un e-mail).
- Réserver une démo.
Ça, c’est le “Comment”. Le plus important reste le “Pourquoi”, c’est-à-dire tester l’appétence pour ton produit ou ton idée.
Landing page versus Site web
Il ne faut pas voir la landing page comme une page d’accueil d’un site internet. C’est une page conçue spécialement pour convertir des visiteurs en clients. Cette page vit toute seule, comme une grande. Une fois dessus, le visiteur est :
- Converti.
- N’est pas converti mais se souvient de ton produit ou service.
- Ou bien n’est pas converti et s’en va et t’oublie.
Voici un exemple : le site web de SuperForge, là où tu te trouves actuellement pardi ! Il dispose d’une page d’accueil (qui n’est pas une landing page), de plusieurs autres pages (Projets accompagnés, Boîte à outils, etc.) et d’un blog dont la page d’entrée est la page Magazine.

On visualise également sur la page d’accueil un CTA (Call-To-Action) global permettant au visiteur, qui connaît SuperForge et est prêt à discuter, de faire une demande d’estimation via une visio de cadrage. Le reste de la page d’accueil a pour objectif de faire connaître nos services, de donner confiance et de rester dans l’esprit du visiteur.
Il est peu probable qu’un visiteur, ne nous connaissant pas au préalable, passe 10 secondes sur le site de SuperForge, clique sur “Obtenir une estimation”, remplisse le formulaire et fasse une visio avec nous.
Pour en savoir plus sur le Cadrage et toutes les autres phases d’un projet 👉 Gestion d’un projet digital en NoCode.
Inversement, voici la landing page de Bubble Facile, conçue aussi par nos soins :

Les onglets du Header (la barre en haut de la page) sont absents. Seul un CTA est présent et a pour objectif de faire convertir les gens en s’inscrivant à l’envoi des 4 e-mails pour se former en solo sur Bubble en 2h sur un projet concret.
Le reste de la page donne de l’information sur le contenu des 4 e-mails, des preuves sociales via les témoignages des premiers inscrits et l’encart d’inscription :

La page est simple et permet de comprendre ce qui est offert, contre quoi (l’e-mail), et ce que le visiteur aura accompli après la lecture et la pratique des 4 e-mails.
Sur cette page il est probable qu’un visiteur ne connaissant pas Superforge s’inscrive pour découvrir Bubble.
D’ailleurs en écrivant ses lignes, je trouve qu’il manque un des composants cités plus haut : le design. Cette landing page pourrait avoir un vrai effet waouh en retravaillant l’interface. 🤔
Se poser les bonnes questions pour pouvoir convertir
Quelle est ma cible ?
Connaître sa cible est un point crucial. C’est le point de départ de ta landing page. Sans une audience cible particulière, comment concevoir une page qui résonne en eux ?
Ta landing page sera donc orientée dans son interface et dans son copywriting vers ta cible.
Par exemple, sur la landing page de Bubble Facile : si je parle directement de l’outil Bubble sans l’introduire, c’est que je suppose que ma cible connaît l’outil de nom mais ne l’a pas encore testé.
Je m’adresse donc à une cible particulière : les personnes qui ne connaissant pas Bubble en amont ne sont pas dans ma cible.
Pourquoi je propose ce produit ?
C’est le fameux “why”. Il faut informer sur le pourquoi tu proposes ce produit ou service et expliquer sans détour ce qu’il va apporter au visiteur.
Pourquoi ton produit ou service et pas un autre ?
Quel problème ton produit ou service résout-il ?
Cette proposition sera affichée dans ton titre et sous-titre et doit être vue dès qu’on arrive sur la page.
J’écris quoi sur ma landing page ?
Le travail sur copywriting est un point important pour booster l’engagement et une étape à ne pas négliger ! Une fois qu’on connaît la cible et la valeur du produit proposé, c’est le moment de bien rédiger le texte.
Attention à ne pas “trop écrire”. Le texte doit être concis, clair et avec le bon ton pour la cible. Le contenu doit être engageant et doit mentionner les bénéfices apportés ou les pains points (les points de douleurs) à résoudre.
Comment j’engage ?
Le CTA est le bouton qui va diriger le visiteur à effectuer l’action désirée, à commencer à s’engager.
Il doit être rapidement repéré et proposer l’action de manière très claire (inscrivez-vous, cliquez ici, téléchargez, achetez maintenant etc.). Tu pourras en placer plusieurs sur ta page, si tu le souhaites, mais il doit être toujours le même.
Comment je donne confiance ?
Une preuve sociale permet de mettre en avant l’expérience d’anciens clients pour rassurer les prochains. Ce processus peut être fait par le biais des témoignages clients, d’études de cas clients ou un chiffre (par exemple, nombre des clients qui ont déjà acheté ou testé le produit ou nombre des lecteurs d’une newsletter).
Euh… le mobile j’en fais quoi ?
Pense mobile first. Aujourd’hui, les internautes naviguent sur internet de plus en plus sur leur téléphone mobile. Il ne faut pas donc négliger ce détail et tu dois construire une version optimisée pour les téléphones mobiles.
Si en plus tu sais que tu vas toucher une cible sur un canal utilisé principalement sur téléphone (Instagram, par exemple), tu n’as juste pas le choix. 😅
Jusqu’où je fais du beau ?
Les internautes sont maintenant habitués à des ergonomies évoluées et des interfaces de haute qualité. Si la page d’atterrissage n’est pas au niveau sur ces deux points, elle sera sous-optimisée et tu obtiendras de moindres résultats. Tu pourrais même obtenir un faux négatif sur ton test avec ta landing page… Ça serait dommage ! 🥲
En somme, le visuel, ça compte, et les animations pour dynamiser ta page peuvent aussi beaucoup compter (sans en abuser).
Quel outil utiliser pour construire une landing page ?
Il y a plusieurs outils disponibles dans le marché pour développer une landing page. 👀
Le plus simple est, selon moi, Dorik. Des templates sont disponibles, ainsi qu’un drag and drop qui est très simple à utiliser et une autonomie sur l’intégration des images et du contenu. Par contre, si tu pars sur un template tu as moins le contrôle sur l’interface.
Rassure-toi, il y a de très jolis templates disponibles. 🙂
Pour les découvrir, c’est par ici.
L’autre outil que l’on affectionne, c’est Webflow. Il te permet de créer de landing pages ainsi que des sites web complets. La prise en main est plus lente que sur Dorik, mais le contrôle de l’interface est total. L’outil met à disposition des templates qui te permettront de sortir une première version rapidement.
Et si tu souhaites avoir une interface de haut niveau sans passer par des templates ou ta propre compétence, je te conseille de te faire accompagner sur cette partie par un designer pro. C’est un budget mais ça vaut le coup (c’est comme ça qu’on a obtenu le look du site actuel de SuperForge, tu aurais vu la tête du tout premier site 😅).
Pour en savoir plus sur cet outil NoCode 👉 Webflow : Tout savoir pour débuter.
Comment j’amène des visiteurs sur ma page ?
Une landing page en soi ne va pas servir à grand-chose. Le temps qu’elle soit référencée par les moteurs de recherche, tu peux aller te faire 10000 cafés. ☕️☕️☕️Il te faut envoyer du trafic sur cette page.
Mais pas n’importe quel trafic. Si tu as déjà une audience adressable via tes réseaux sociaux, utilise-la. Si tu as déjà une liste de mailing a du sens, utilise-la. Si tu as un site web avec du trafic, place une section au bon endroit pour rediriger une partie de ce trafic sur ta landing page.
Sinon tu as aussi les Facebooks Ads ou Google Ads (par exemple), qui, selon ton audience, te permettront d’envoyer du trafic sur ta page. La difficulté va être dans la conception de tes Ads et de leur ciblage pour envoyer du trafic qualifié pour que les enseignements que tu vas tirer des visites de ta landing page soient cohérents et interprétables.
Comment je mesure et interprète mes résultats ?
Pour savoir si ta landing page atteint son objectif, tu as plusieurs leviers à ta disposition :
- Compter le nombre de transformations versus le nombre de visites sur une plage de temps. Par exemple, si ton KPI premier, c'est le nombre de préinscriptions, tu peux donc comptabiliser le nombre d’e-mails préinscrits dans ta base CRM versus le nombre de visites sur la semaine ou le mois écoulé.
- Installer des outils d’analyse du type Hotjar te permettant d’obtenir une “heatmap” de ta landing page (les points d’intérêt de ta page), de revoir les sessions de visite de tes visiteurs et commencer à comprendre ce qui les intéresse (ou ne les intéresse pas). 🔥
Une fois ces méthodes mises en place ou conçues, comment interpréter un résultat ? J’ai par exemple un taux de conversion de 2% sur les 18-25 ans, dans ma thématique sur Paris. Est-ce un bon taux ? Un mauvais ?
Pour ces questions, tu peux avoir deux approches :
- Soit tu étudies ton marché, la concurrence, et discutes avec des personnes de la même thématique pour savoir si ton taux de conversion est bon.
- Soit tu t’es fixé en amont un objectif qui fait sens par rapport à ton plan de route. Celui-ci est donc ta référence pour comparer ton taux de conversion.
Je fais ma landing page et j’y touche plus ?
Tout le contraire, ta landing page est faite pour évoluer. La page doit évoluer sur des plages de temps séparées pour que tu puisses interpréter tes tests ou tu peux la dupliquer pour faire du A/B testing.
💡 C’est quoi l’A/B testing ? C’est une technique qui consiste à comparer deux versions d’une page web avec l’objectif de voir laquelle est la plus performante. Ces deux versions, la page A et la page B sont affichées de manière aléatoire aux visiteurs.
L’idée c’est à terme de trouver la landing page qui transforme le plus, avec le bon message, la bonne interface. C’est là qu’un outil NoCode te permet d’être très agile et très autonome dans la conception technique de tes landing pages.
Recap’ des ingrédients pour une landing page réussie
Pour le récap’, une landing page a pour objectif de convertir. Le taux de conversion élevé sera en corrélation avec :
- Un copywriting efficace passant par une bonne connaissance de ta cible et une explication claire du pourquoi de ce produit / service.
- Des preuves sociales.
- Un CTA qui fait vraiment passer à l’action.
- Être optimisée pour le mobile.
- Une interface travaillée.
- Un bon outil pour mettre tout ça en place efficacement.
C’est fini pour aujourd’hui, j’espère que tu as appris des choses ! Si tu as besoin de créer une landing page, on peut te conseiller. 😉