Publié le
04
March
2024
Mise à jour le
12
minutes

Interview : Romain Dao de The Cacatoès Theory

Alicia
Birouste

Romain Dao, le fondateur de The Cacatoès Theory, est un véritable couteau suisse dans l’univers du design. Il nous partage son parcours autodidacte avec sa communauté et met à profit ses expériences au service de clients et de passionnés. Aujourd’hui, il s’est prêté au jeu de l’interview pour votre plus grand plaisir (et pour le nôtre aussi).

Bonne lecture.

Pas le temps de lire ? Tu peux aussi écouter cette interview sur notre chaîne Youtube

Ce que j'aime en fait, c'est aider les gens à réfléchir plus que tout, même plus que “faire” au final. C'est les aider à réfléchir leur produit, leur projet, rentrer dans leur budget, emmener quelqu'un au bout de son idée.” - Romain Dao

Hello Romain, est-ce que tu peux nous parler de toi et de ton parcours ?

Je fais du design depuis 15/16 ans maintenant de manière professionnelle. Comme j'aime bien le dire, je suis un enfant du web vu que je suis né en 88, donc avec le bruit des modems et les CD AOL de 20 heures. Je pense que ça m'a pris depuis que je suis tout petit. J'ai commencé sur Macromédia Flash MX quand j'avais 10 ou 12 ans et j'adorais cet aspect technique des logiciels de design. J'ai toujours aimé aussi ce qui est relatif aux arts : aux arts graphiques, la musique, etc. Je suis arrivé un petit peu par hasard dans ce milieu, sur la base d'un petit book que j'avais bricolé qui m'a fait rentrer chez Criteo en 2010.

Depuis j'ai suivi un parcours majoritairement en freelance où je travaille beaucoup avec des start-ups mais aussi des grands groupes. Et je partage mon activité entre la formation sur logiciel, le travail au studio de MVP et l'animation de la communauté Cacatoès.

Parle-nous de The Cacatoès Theory. Qu'est-ce que vous faites ? J'ai vu qu'il y avait une communauté, du consulting, des challenges, de la formation…

Ouais, il y a plein de ramifications qui sont venues au fur et à mesure. The Cacathoes Theory, c’est surtout un Slack qui a débuté il y a 4 ou 5 ans, qui est né en réaction à toute la tendance sur l'UX. Alors bien sûr que l’UX est important, même si j’ai jamais été très fan du terme UX/ UI. J'avais créé ce Slack en disant qu’il y a aussi la UI, le front-end et l'article que j'avais écrit “Vers une pénurie de (bons) UI designer” avait bien marché à l'époque, en partant du constat que la UI, c'est mine de rien une grosse partie du métier.

Ça a commencé comme ça. Ensuite, le but avec le Slack a été d'aider des gens à progresser parce qu'ils étaient demandeurs. On a lancé les challenges au début sur le Slack puis sur Youtube. Il y a des gens qui m'ont rejoint au studio et on a pu faire de plus beaux projets. Et là, on rentre vraiment dans une étape de structuration où j'essaye aussi de formaliser les cinq ans d'expérience que j'ai eue seul au studio ou avec des stagiaires ou des alternants. Maintenant que je commence à avoir une équipe bien structurée, l'idée est de pouvoir accompagner aussi des boîtes sur leurs produits. Ce que j'aime en fait, c'est aider les gens à réfléchir plus que tout, même plus que “faire” au final. C'est les aider à réfléchir leur produit, leur projet, rentrer dans leur budget, emmener quelqu'un au bout de son idée. Je trouve que c'est ça qui est le plus fascinant aujourd'hui dans le métier de designer.

C’est vraiment les aider à concevoir la base en fait, de la réflexion autour du produit.

Oui, parce que souvent il y a plein de choses auxquelles ils ne penseront pas et c'est normal. Si tu te mettais dans un nouveau secteur et moi aussi, on serait un peu comme des petits poussins. Donc voilà par exemple, anticiper des problèmes d'hébergement si tu es soumis à une activité légale en France, où il faut que les serveurs soient en France, la communication, le marketing, le produit, est-ce que ça vaut le coup d'aller payer des développeurs en Inde alors que tu pourrais le faire en NoCode. Enfin, ayant vécu pas mal de situations et vu pas mal de choses, je pense que ma plus-value est toute cette expérience autour du monde du design produit et de la startup que j'aime beaucoup et qui m'aide je pense à conseiller les gens, j’espère dans le bon sens.

Est-ce que la communauté de TCT s’est construite naturellement ou est-ce que tu as cherché à construire une communauté aussi large ?

À aucun moment je ne savais où tout ça allait me mener, et j'avais même mésestimé le temps nécessaire et la pression de gérer une communauté. En fait, je suis très autodidacte. Donc j'ai jamais pris des cours de design de ma vie ni de cours de Photoshop, ni rien. Moi j'aime bien faire, voir comment les choses se passent. Il se passe plein de belles histoires chouettes dont parfois j'ai écho mais en fait c'est surtout ça qui me fait plaisir. Ce n’est même pas l'aspect monétisation de la communauté, c'est jamais vraiment un truc que j'ai poussé mise à part quand j'ai sorti ma formation sur Figma. Bien sûr que je me suis appuyé sur ce socle-là, mais il y a 5 ou 6 ans, ce n’était absolument pas le but parce que je n’en étais pas du tout là.

Quel était ton plus gros challenge pour monter et faire vivre TCT ?

Le challenge pour moi est de durer dans le temps et de se renouveler. Parce que c'est éreintant de tenir ce rythme-là, entre le studio, la communauté, etc. Les gens ne voient pas à quel point tu peux être sollicité sur Linkedin et sur Slack. Et fut un temps où j'essayais de répondre à chacun mais ce n'est plus possible. Malheureusement, je n'ai plus tellement le temps de répondre à toutes les personnes qui demandent des conseils, des regards sur leur portfolio, etc.

Mon plus gros challenge, sur lequel j'ai envie de travailler cette année, c'est le fait que la boîte ne tienne pas qu'à moi. C’est-à-dire que je n’ai pas envie que Cacatoès dans la tête des gens soit que Romain. C'est très important pour moi de commencer à le faire cette année, de faire venir de nouvelles têtes qui vont aussi représenter d'autres personnes de la communauté, enfin, je n’en dis pas trop mais on a pas mal d'idées au studio.

Rien que de faire monter un peu Maxime, mon alternant qui est très bon sur Figma. J'ai envie et c'est pour ça d'ailleurs que la boîte ne s'appelle pas Romain Dao Design ou je ne sais pas quoi. J'aime bien l’idée d’une marque, d’un branding qui reste lié au fondateur mais qui le dépasse. C'est important, même si ça reste toujours lié à moi, qu'il y ait d'autres personnalités qui émergent et j'ai pas mal d'exemples de boîtes ou de chaînes Youtube au fil du temps qui ont réussi à amener ça et ce sont des choses que j'aimerais bien faire. On aimerait bien par exemple filmer un peu la vie de l'équipe, faire des petits vlogs, des trucs comme ça.

Comment es-tu allé chercher tes premiers clients ?

En fait Cacatoès date de 2017, date à laquelle je suis rentré en France après 2 ans d'expatriation en Argentine. J'ai retrouvé des clients assez vite, via des gens que je connaissais. Comme j'ai pas mal baroudé dans le milieu des startups, ça m'a ouvert aussi des portes et puis ça me permet aujourd'hui de mieux choisir les clients, les projets sur lesquels on va bosser. Aujourd'hui, la plupart des clients me trouvent via cette notoriété de Cacatoès, de la communauté et de cette légitimité que j'ai pu construire avec le temps.

Comment en es-tu arrivé au NoCode et qu’est-ce qui te plaît dedans ?

Je suis arrivé au NoCode parce qu'en fait j'adore faire les choses moi-même. J'ai appris le front-end quand j'étais jeune, car je trouvais personne pour design mes interfaces. Donc je me suis dit autant apprendre le HTML, CSS, PHP et compagnie. Le NoCode est venu un peu pareil. J'ai commencé par Webflow, qui n’est pas super compliqué, surtout quand tu connais le code mais je me suis pas mal pris la tête sur Bubble que j'aime beaucoup. J'adore cette idée qu’en travaillant, en essayant de comprendre (parce que ce n’est pas forcément toujours simple ces outils), tu arrives à faire des trucs tout seul et je trouve ça hyper valorisant. En fait, c'est ça que j'adore dans cette idée-là, c'est le NoCode qui t'oblige à penser vite et bien, à l'idée, la complexité, il y a plein de choses que je trouve géniales et qui n’étaient pas possible il y a 15 ans.

C’est cette promesse que j'adore dans le NoCode, même s’il ne faut pas tomber dans la facilité parce que ça ne l'est pas. Mais si tu as une idée et si tu veux la tester, enfin même avec un proto Figma, tu peux le faire aujourd'hui.

Qu’est-ce que tu utilises comme outil NoCode ?

J’utilise énormément Notion, Make et Zapier. J’adore tous ces outils-là. J’ai utilisé n8n un peu pendant une époque. Actuellement, je fais pas mal de GPTs avec les API. Je regarde un peu de tout parce que ça me fascine tout ce qui arrive là. J'ai essayé un peu WeWeb, Softr et compagnie, je sais quelle solution j'utiliserai si je devais faire telle ou telle application. Malheureusement, je n’ai pas le temps de tout essayer autant que je le voudrais.

D’après toi, est-ce que Figma est un outil NoCode ?

Non, non pas foncièrement. C’est peut-être la direction qu’ils prennent, tu peux jouer avec les API de Figma mais ça reste très axé sur le dev. Les fonctionnalités avancées de prototypage qu’ils proposent sont assez gadget, très honnêtement, pour l'instant. Donc non, Figma est un outil de conception web qui commence à devenir chouette avec les variables, etc. Mais je n’en ferai pas un vrai outil NoCode à part entière. Par contre, il s’implémente très bien avec Webflow, Framer, Bubble, etc. C'est un très bon complément mais tu ne peux pas déporter toute la logique applicative sur Figma comme tu pourrais le faire sur des solutions dont c'est la finalité.

Tu peux nous parler de l’importance du product design dans un projet applicatif ?

Ça dépendra de la définition que tu en auras parce que, je pense, qu'elle est différente pour tous les designers. Moi, je considère que vraiment le product design est tout ce qui va englober la logique et la stratégie de ton application SaaS.

Je me cantonne au SaaS quand je parle de product design parce que c'est ma spécialité. Cela implique aussi de savoir comment vendre le SaaS, à qui, pourquoi, définir la roadmap, comment la faire évoluer, comment communiquer et comment effectuer la recherche UX.

Pour moi l’apport du product design, c’est cet aspect anticipation, de voir un peu plus loin, comme un joueur d'échecs et de voir potentiellement ce qui peut se passer. Penser beaucoup en arborescence, être capable de voir très haut mais aussi très bas au niveau de la microfeature. Parce que, parfois, c'est juste un détail qui va te permettre d'améliorer quelque chose.

La richesse du product designer est ta capacité à réagir et à penser en analogie, peu importe le secteur et c'est ça que je trouve chouette aussi dans ce métier, cette façon de voir les choses un peu en pattern.

Quels sont les risques pour un projet conduit sans product design ?

Le product design, c'est aussi se prendre des murs. C’est d’accepter le fait que l'idée que tu peux avoir au début ne sera peut-être pas celle que tu auras à la fin.

Je pense qu'il y a des gens qui ont des bonnes idées, mais aujourd’hui on a moins d'argent donc on verra un peu moins de start-up qui proposent des choses qui ont peut-être moins d'utilité, moins de risques pris. Si quelqu'un se lance bille en tête avec son idée, en fait, il a la capacité de l'exécuter, de se prendre le mur en trois semaines et puis il apprendra et puis il comprendra. Je pense que le pendant inverse qui est de tout vouloir dérisquer parfois aussi avec le product design, t'enlève ce côté instinctif que j'aime trouver. Même si ce sont des pontes ou qu’ils connaissent très bien leur secteur, parfois ils ont aussi des énormes biais et voilà, je trouve que c'est ça qui est chouette aussi. C’est de les aider à réfléchir, à les emmener quelque part. Et tout ça, c'est une démarche de design de conception.

Je pense qu'il y a tellement de littérature aujourd'hui que c'est quand même rare de se lancer sans le product design, la research, le market…

À condition que tu arrives à te décharger des biais parce qu’on en a tous quelque part.

On en a tous ! Si tu crées ton app et que tu veux en parler à personne, que tu fais signer un NDA par exemple. J’ai toujours trouvé ça un peu naze de faire signer des NDA sur la base d'une idée. Soit ton truc sera trop compliqué à copier, soit si c'est copiable facilement, c'est peut-être qu'il y a un problème. Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est exécuter vite. Pour moi, le secret c'est ça. Parfois peut-être qu’en réfléchissant trop, en se posant trop de questions, tu ne fais jamais rien ou c'est comme ça que tu commences déjà à construire un monolithe compliqué parce que tu as anticipé des trucs sans même savoir si ça va arriver.

Quelles sont les erreurs fréquentes que tu as pu rencontrer lors de la conception d’un MVP ?

Il y en a plein. Je trouve qu’une des plus communes concerne les erreurs d'alignement entre les équipes, ça arrive très souvent. C'est là où je trouve que les workshops qu'on fait parfois sont cool.

Investir trop tôt de l’argent ou encore, de gens déçus qui reviennent après parce qu'ils ont eu des mauvaises expériences. Je pense que l'avènement du NoCode fait que le nombre de personnes dans ces profils s'est multiplié. Ce n’est pas évident pour des clients et des prospects, de savoir si les gens sont vraiment bons dans ce qu'ils font, s’ils sauront bien t’accompagner. Je trouve qu'il y a de plus en plus de défiance parfois de la part des potentiels clients.

Il y a aussi l'aspect très technique, l'aspect aussi de vouloir coder un truc alors que sur la base d'un prototype bien foutu, tu peux tester quelque chose de bien. En plus ça sera trois fois moins cher. Une des erreurs classiques aussi pour moi c'est d'aller chercher absolument de l'argent alors que tu n’en as pas forcément besoin. J'ai tendance à penser que parfois ça t'endort un peu d'aller lever des sous même si, dans plein de cas, c'est utile. Est-ce que ton business model requiert vraiment d'aller chercher 300 -150 000 euros tout de suite et si oui pourquoi ? Quelle est ta stratégie de croissance ?C’est là que le NoCode est cool. Il y avait des boîtes à une époque qui se séparaient parce que le duo c'était un dev et un je ne sais pas qui, mais si le dev se barrait s’était foutu. C'est des risques assez classiques aussi. Voilà, c'est tous ces éléments mais il y en a tellement d’autres.

Quel est ton processus créatif ? Tu fais comment quand tu es en panne ?

Je suis assez impulsif. Généralement, je sais que mon process créa va commencer par me décharger de tout ce que j'ai en tête. “C'est le moment où tu penses que tu es un génie et puis deux jours après tu sais que c'est naze” donc j'ai souvent besoin de passer par cette étape. Comme beaucoup de créa forcément, c'est l'urgence qui me motive. Mais avec le temps j’ai pas mal aussi appréhendé mon process créatif pour pouvoir savoir que c'est rare au final, que je tombe en panne. Je n’ai pas de problème d'inspiration dans le sens où tu me parles de ton app, tu me parles d'une interface, je peux voir trois, quatre, cinq solutions différentes. Après ce qui va être compliqué, c'est de savoir quelle est la meilleure et qu'est-ce que je vais tester. Et c'est ça qui me débloque dans mon process créatif.

Après sinon, honnêtement, c'est beaucoup de papiers crayons, pas forcément des dessins, ça peut être des mots reliés. Enfin c'est très perso, comme je suis musicien, j'écris des chansons et ça peut mettre six mois entre deux couplets, parfois. Oxmo Puccino explique que tous les matins, il se pose à une table, il écrit de 8h à midi puis il jette 90 % et c'est pareil en fait dans les process design. J'aurais toujours cet aspect très instinctif où je sens le moment où je vais commencer à me rapprocher de ce que je voulais. Et ça, je ne peux pas t'expliquer.

Ce n’est pas ce côté des fois un peu de frustration aussi où tu sens que tu n’es pas loin mais ce n’est pas encore ça ?

Si, mais j'adore ça ! Là, je suis bloqué sur un proto Figma, un truc bien complexe. Je sais que je suis à deux doigts de trouver la solution et ça m'énerve. Mais, pour moi, la satisfaction est de trouver la solution, pareil pour quand je faisais du dev quand tu arrivais au moment où enfin, ça marche.

Qu’est-ce que le Romain d’aujourd’hui, dirait au Romain de l’époque qui s’est lancé dans le business ?

En fait, je ne sais pas si c'est prétentieux ou pas, faut pas le prendre comme ça mais, je lui dirai de ne pas changer parce que je pense que je suis la même personne même s'il y a des points bien sûr sur lesquels j'ai évolué, des choses que j'ai comprises sur moi-même. Je sais que c'est tous mes coups de tête, mes démissions du jour au lendemain, le fait de me barrer en Argentine. Enfin, c'est tout ça qui fait que j'en suis arrivé là aujourd'hui, je ne sais pas si c'est bien ou pas, mais moi ça me va. Enfin j’ai sûrement fait beaucoup plus de mauvais choix que de bons, c'est ça qui te permet de te raconter une histoire. C’est le fait, d'avoir quitté mon alternance avant la fin, d'avoir jamais passé mes exams, d'avoir été barman parce que je voulais être musicien, puis finalement j'en avais marre, donc je bricolais du Photoshop. J'ai envoyé mon book et puis j'ai été reçu par Critéo. Tout ça en fait, tu donnes le sens que tu veux aussi à tes actes. Après si, j’ai peut-être des choses sur lesquelles je me serais dit “soit un peu plus sérieux”, “tiens un peu plus tes engagements vis-à-vis des clients” mais ça fait tellement partie de l'apprentissage du freelance que je suis toujours à me donner des conseils. Mais il faut que je me prenne le mur moi-même. J'écoute les conseils bien sûr de gens que je trouve intéressants, en qui j'ai confiance, mais comme je suis de nature un peu solitaire et j'aime bien faire les choses moi-même, je me dirais aussi “garde cette ligne directrice”.

Et tu dirais quoi au Romain du futur ?

De faire plus attention à sa santé, de se ménager. Mon boulot étant une passion, c'est compliqué de trouver la frontière parfois. Je ne pense pas que j'aurais des regrets plus tard parce que je suis épanoui, mais j'ai moins de temps de faire de la musique. Il faut absolument que je me remette au sport tu vois, ce sont des choses aussi où je commence, à trente-cinq ans, à cogiter là-dessus.

Je pense aussi que si je veux monter plus haut, il faut aussi que je sois en condition.

Où en es-tu dans tes projets et quelles sont les pistes pour l’avenir ?

Du coup, j'essaie de réorienter le studio sur cet aspect consulting, stratégie qui me plaît vraiment. J'ai aussi envie de continuer la formation parce que j'adore ça.

Rencontrer des gens, des profils, expliquer, parce que chaque profil que je rencontre c'est des nouvelles questions, des nouvelles façons d'apprendre donc c'est vraiment chouette.

Et après, l'objectif pour cette année, ça serait de créer du contenu autour du design mais sous un angle un peu différent. Voilà les choses qui n'existent pas foncièrement mais qui me ressemblent.

Je verrai ce que j'ai le temps de faire parce qu'il y a quand même du boulot pour les clients, mais mon but ça va vraiment être de mettre le focus cette année un peu sur tout ce qui est enseignement, académie, nouvelle formation et puis de faire émerger un peu des nouvelles têtes aussi dans la communauté.

Un petit mot pour la fin ?

Merci à toute l'équipe SuperForge et puis pour ceux qui nous lisent : même si le contexte du design n'est pas forcément facile, il faut s'accrocher, jamais cesser d'apprendre parce que c'est ça le plus important. Et être curieux aussi.

Merci à toi Romain !

On était ravis de pouvoir discuter avec toi de cette vision du product design, de son utilité et de ce métier. C’était très enrichissant et on espère que les lecteurs trouveront à travers tes mots de l’inspiration et des réponses à certaines de leurs questions.

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